Finance fiction
La série des Finance Fiction respecte la plus pure tradition du whodunnit, version décoiffée, mais chez les plus grands coiffeurs – ou banquiers, politiciens et autres fiscalistes. Escroqueries, montages douteux et évasion fiscale y croisent financiers véreux et pirates informatiques. Le privé raconte son enquête à sa manière, sans rien nous cacher. Le lecteur découvre tout en même temps que lui ; il peut se faire son idée du coupable. Mais dans chaque enquête, parce qu’il travaille pour l’un des protagonistes, c’est à son seul client que le détective dévoilera la solution. Les enquêtes parisiennes ont toujours pour origine un détournement (de fonds ou d’informations). Diligentées forcément par une structure importante – société ou famille – elles amènent Mikaël Le Bannec à découvrir d’autres secrets, pourtant bien gardés. Secrets d’autant plus secrets qu’ils mettent généralement à mal le commanditaire de l’enquête. Notre détective évolue dans les mondes les plus fermés : gestionnaires de fortune, conseillers en gestion de patrimoine, grandes banques, politiciens et pirates informatiques. Il se heurte à des structures plus ou moins recommandables, de celles qu’il déteste du plus profond de son être, et pour qui il est bien conscient de devoir travailler pour gagner sa vie. Pour les supporter, il lui reste la musique et la capacité de s’évader dans ses souvenirs. Même si, bien souvent, il s’y casse quelque-chose.
