Deuxième enquête financière de Mikaël Le Bannec - un privé parisien spécialiste des coups fourrés en Bourse et des tripotages financiers, Persevere diabolicum est un whodunnit à la mode « The big short » - qui lorgne librement vers les enquêtes de Lemmy Caution et les thrillers de l’entre-deux-guerres. Dans cet opus qui se passe longtemps en arrière, notre détective alors jeune, mais déjà amateur de latin de cuisine et de calembours, devra naviguer dans le monde glauque des introductions en bourse et des escrocs pas forcément de haut vol - entre les ors de l’Espace Cardin et le parloir de la prison de la Santé. Nous y suivons un marchand de soupe qui, pour éviter de prendre un bouillon, joue en Bourse… et gagne le pactole. Seul, ou aidé ? Ou prêtant son nom à une mystérieuse puissance anonyme ? Les amateurs d’intrigues ultra complexes et de montages boursiers hasardeux s’y retrouveront dans ce polar intellectuel. Les autres préfèreront l’histoire gentillette du petit boucher des monts du Charolais. Haute finance et bon sens commercial : même combat !