Mikaël Le Bannec est venu aider sa mère, institutrice en retraite, qui a appris à lire à tout le canton. Le détective privé est embauché par l’un des riches propriétaires de villas balnéaires, dans ce village au bout du bout de la Bretagne. On s’apprête à fêter le lancement du nouveau casino, quand les meurtres se multiplient. Un tueur en série abandonne ses victimes sur la plage très select de Trez Kastell. Notre privé devra découvrir si les crimes ont un lien avec une chapelle romane fouillée par les archéologues rennais, les idées imprévisibles du maire, la présence incongrue d’un voileux tour-du-mondiste, ou les habitants les plus friqués de la ville. Car si leurs villas font rêver, entre voitures de luxe et décorations d’architectes, ils ne sont peut-être pas aussi honnêtes qu’ils en ont l’air. Mikaël sera aidé par le journaliste du Phare de Kerroc’h, le quotidien du mercredi, et par une nouvelle venue trop riche et trop aimable pour ne rien avoir à cacher. Potius mori est la quatrième enquête bretonne. Elle se situe quatre ans après Corpus delicti, dont elle retrouve le personnage de la traductrice qui fait battre le cœur de notre détective. Elle s’intéresse aux recherches archéologiques préventives (c’est leur nom), aux chantiers de BTP bourrés de malfaçons, aux bras-cassés utiles à tous mais bons à rien. Ce whodunnit à la bretonne a pour objectif d’amener les lecteurs vers une culture séculaire, et en même temps très actuelle. Si certains protagonistes parlent breton, c’est toujours pour faire vivre la région dans la modernité. L’Ouest France côtoie le journal local et Le télégramme (ex-de Brest). Ici, pas de folklore : une vie normale dans un pays aux multiples histoires. Où notre détective-narrateur tentera de remettre sa vie à flot grâce à une journée en mer, et aux légendes dorées de sa Bretagne natale. En début d’ouvrage, une playlist permet au lecteur d’écouter en fond sonore les musiques entendues dans le cours de l’histoire.